Quand Tu N'Etais Pas Là - Laura Bloom

 


Résumé : La guerre est longue pour Catherine, seule dans sa petite maison de la banlieue de Sidney. Le temps passe et l'espoir de voir revenir son mari, mobilisé dans le Pacifique, s'amenuise. En février 1946, Robert est enfin de retour du front mais les combats l'ont changé. Catherine peut-elle encore aimer cet homme si différent de celui qu'elle a épousé ? Et lui, saura-t-il découvrir les secrets de celle qu'il croyait connaitre ? 

In the Mood - Laura Bloom - 2010
Pocket - 378 pages
Historique / Romance / Drame

Mon avis :  

Laura Bloom est une auteure australienne, Quand tu n’étais pas là, un livre retraçant la vie d’une femme dans la guerre, est son premier livre paru en français. 

C’est un roman que je voulais lire depuis un moment, car j’aime les livres qui se passent à l’époque des guerres, je trouve qu’ils sont plein de bonne chose, même si ils n’ont pas toujours une valeur pédagogique sur les événements, il donne a pensé que la guerre n’a pas été que du sang et des morts. 

Ici, l’on découvre une histoire probablement banale dans les familles séparer par la guerre. L’aspect nouveau, c’est que ce livre retrace a la guerre (Seconde Guerre mondiale)  mais sous l’œil des australiens et de leur combat contre les japonais en majorité. Evidemment, les allemands ne sont pas oubliés, mais sont présent grâce à une passerelle que fait l’auteur avec un personnage juif, qui fait évoluer sa façon de voir sa religion au fil du conflit. 

J’ai beaucoup aimé l’histoire de base avec Catherine, et plus généralement la partie qui se passe en Australie. Mais moins celle qui se passent sur les champs de bataille (avec les réminiscences), je l’ai ai trouvé moins réussie… elles m’ont paru peu crédible par rapport à d’autres livres que j’ai eu l’occasion de lire sur le sujet. Elles ont aussi été longues et trop nombreuses à mon gout, pour les raisons que j’ai évoquées a l’instant. 

La fin de l’histoire a été sympathique, mais je pense qu’elle aurait pu être plus complète, qu’on aurait dû avoir un clair aperçut de ce qu’il se passe quelque année plus tard (car quand on repense à ce livre avec du recul, c’est ça l’intrigue principale du roman). 

La réelle réflexion de ce roman est sans doute la vérité (thème assez philosophique, je vous l’accorde, mais qui prend tout son sens dans un contexte aussi grave). Le questionnement est le suivant : faut-il dire toute la vérité, une partie ou ne rien dire du tout ? Voici à quoi le personnage principal de ce roman se trouve confronté. 

Au niveau de l’écriture, nous trouvons des alternances entre les personnages en plein milieu de paragraphe, donc ça peut être perturbant pour un lecteur occasionnel. Parfois, des idées ne sont pas très claire, heureusement que certaine reviennent par la suite, en étant plus claire ou tout simplement plus explicite. 

Pour finir, c’est un livre qui peut satisfaire des gens qui sont curieux à propos des guerres, car ils y trouveront forcément quelque chose qui les intéressera !