La Danse des Ombres - Tanith Lee

Résumé : Rachaela Day a été élevée par sa mère dans la haine et la crainte de sa famille, les mystérieux Scarabae. C'est pourquoi, lorsqu'ils essaient, sous une ruse -transparente, de l'amener à venir vivre avec eux, elle préfère refuser cette dangereuse invitation et continuer sa vie terne d'aide libraire à Londres. Mais, bien sûr, une suite de coïncidences inexplicables et suspectes finiront par l'acculer au destin quelle cherche à éviter : rejoindre la "Demeure", dédale d'ombres et de vitraux où les Scarabae cloîtrent leurs longues existences, fuyant le monde et la lumière mortelle du Soleil. Dernière descendante de cette très ancienne lignée maudite, Rachaela est leur enfant choyée mais aussi, elle le pressent, un point clé dans un plan dont ils ne veulent rien lui dire. Les Scarabae sont-ils, comme on le dit, des vampires ? Qui est ce père énigmatique reclus dans sa tour, et qu'elle n'a jamais connu ? Entre le bruissement de la lande et le murmure de la mer, de rites de sang en fuite impossible, dans cette demeure tentaculaire où errent des vieillards au lourd passé, Rachaela Day devra, pour se libérer, percer le mystère d'une famille dont la noirceur remonte à la nuit des temps. 


Dark Dance - Tanith Lee - 1992 
Pocket Terreur - 356 pages
Horreur / Public averti

Mon avis :

Tanith Lee est une romancière et nouvelliste anglaise. Afin de découvrir cette auteure, j’ai choisi plutôt par hasard de lire La Danse des Ombres.

Autant le dire tout de suite, ce livre est écœurant ! Rien que de vous en parler, j’en ai mal au cœur… C’est pourquoi cette chronique sera très courte.

L’écriture est chimérique, floue, elle reflète une totale mise à distance de l’auteur avec son histoire. Elle entraine des difficultés d’identification.

L’ambiance permet la construction d’un monde. Elle est sombre, délicate, tournée vers la religion, mais profondément profane et ancrée dans le glauque et dans l’oppression.

Ce roman est dérangeant et déconcertant, mais (et il m’est dur de le dire) intrigant. Il m’en reste un énorme malaise qui est passé à la fois par la mise en distance de l’histoire par l’auteur, et par son insistance sur l’inceste.

1 commentaire :

Merci de votre participation :D