Le Fléau, Tome 1 - Stephen King

Résumé : Il a suffit que l'ordinateur d'un laboratoire ultra-secret de l'armée américaine fasse une erreur d'une nanoseconde pour que la chaine de mort se mette en marche. Le Fléau, inexorablement, transforme un bel été en cauchemar. Avec un taux de contamination de 99.4 %.
Dans ce monde d'apocalypse émerge alors une poignée de survivants hallucinés qui ne se connaissent pas mais veulent rejoindre celle que, dans leurs rêves, ils appellent Mère Abigaël : une vieille noire de cent-huit ans dont dépend leur salut commun.
Mais ils savent aussi que sur cette terre dévastée rôde l'homme sans visage, l'Homme Noir aux étranges pouvoirs, Randall Flagg. L'incarnation des fantasmes les plus diaboliques, destinée à régner sur ce monde nouveau. C'est la fin des temps, et le dernier combat entre le Bien et le Mal peut commencer.


The Stand - Stephen King - 1978
J'ai Lu (1992) - 511 pages 
Horreur / Dystopie

Tome 2 - Tome 3

Mon avis

Stephen King n’est plus à présenter, il est considéré comme le maître incontesté des romans d’épouvante. Il touche à tout afin de nous emmener toujours plus loin dans la peur. Avec le premier tome du fléau, il nous emmène dans une trilogie apocalyptique.

Le fléau, c’est la propagation impossible à arrêter d’une maladie qui tue presque à tous les coups. S’il peut se propager, c’est à cause d’une erreur de l’armée (créateur de cette maladie) dans son système de sécurité. La propagation du fléau est très bien décrite dans ce roman.

Les différentes parties de l’intrigue de ce premier tome sont abordées tour à tour : d’abord le fléau, ensuite l’homme au chapeau et enfin la vieille dame noire de 108 ans.

Stephen King utilise des repères historiques mondiaux et des éléments de culture générale afin de situer son histoire et aussi la positionner dans un contexte qui parait cohérent.

Il pose la question du pouvoir dans la société, le pouvoir exercé par les politiciens et les militaires. Le pouvoir des médias sur les foules et dans les médias, avec le problème de la liberté de la presse et de la censure, autocensure et de la contrainte exercée sur elle. J’ai d’ailleurs aimé ces passages qui sont cohérents et développés, avec une réflexion agréable à lire.

L’auteur propose aussi une réflexion sociologique sur la reconstruction de la société en abordant les différents types de société qui pourraient se produire avec le peu de personnes survivantes au fléau. Différente reprise dans le dernier quart du livre, il y a une réflexion sur l’influence de virus sur la capacité des races à procréer.

Un dernier passage m’a marqué, qui constitue un peu un bonus à l’histoire principale, avec le best of des morts les plus bêtes des personnes non touchées par le virus.

La fin de ce premier roman démarre l’intrigue du second livre. La fin est intrigante et m’a donné envie d’enchainer avec le second tome de la trilogie.

Dernier aspect, l’écriture du roman. Comme souvent dans les œuvres de Stephen King, nous sommes face à une multinarration. L’auteur lance différents fils de l’histoire avec différents personnages, ce qui permet d’avoir une vision très complète sur la totalité de l’histoire.

Pour terminer, je ne pensais pas lire ce livre de Stephen King, je l’avais trouvé par hasard dans une bourse au livre est finalement, je suis très contente de l’avoir lu, car c’est une bonne découverte. Afin de poursuivre cette saga, j’espère trouver le second tome de la série aux Éditions J’ai Lu 1992.

1 commentaire :

  1. Courage pour trouver la suite ! Si je l'a trouve, je te l'a prendrais dans l'édition là :3
    Il me tente pas énormément, à la base, mais avec ta chronique ça change la donne ! Il a l'air intéressant pour les cours en plus xD

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