Les Larmes de Tarzan - Katarina Mazetti

Résumé : Elle, c'est Mariana, mais leur rencontre fut assez fracassante pour qu'il la surnomme Tarzan. Lui, il s'appelle Janne, pour de vrai. Mère célibataire, elle élève seule deux enfants, caresse le souvenir de leur fantasque père évaporé dans la nature et tente de nourrir sa petite famille malgré des fins de mois asphyxiantes. Lui, il roule en Lamborghini, papillonne sans s'engager avec de jeunes femmes forcément cadres, élégantes et dynamiques, et déteste que des marmots salissent les sièges en cuir de sa voiture de sport.
Ces deux-là peuvent-ils s'aimer? Et si, malgré l'abîme qui les sépare, ils s'attachent l'un à l'autre, sauront-ils vivre une relation décomplexée qui fera fi des conventions et des barrières sociales?
Après l'immense succès du "Mec de la tombe d'à côté", Katarina Mazetti met en scène un nouveau couple loufoque et improbable pour mieux brocarder les infustices sociales et rire de l'éternelle guerre des sexes dans un roman enlevé, drôle et caustique.

Tarzan tarar - Katarina Mazetti - 2003 

Babel - 277 pages 

Contemporain / Romance / Comédie

Mon avis : 

Katarina Mazetti est une auteure suédoise ayant une maitrise en littérature et en anglais. Elle a travaillé comme professeur, producteur de radio, journaliste et critique littéraire. Après avoir découvert l’auteur avec son roman a succès « Le Mec de la Tombe d’à Côté » et sa suite « Le Caveau de Famille », j’ai choisi de m’attaquer au roman « Les Larmes de Tarzan ».

Le résumé de ce roman m’a tout de suite attiré comme un aimant. J’ai voulu me jeter sur l’ouvrage. Encore a-t-il fallu que je trouve le roman, ce qui n’a pas du tout été évident, toutes les librairies étant a court de ce roman. Heureusement, une filiale de commande en ligne m’a permis de découvrir cette pépite.

L’histoire semble certes banale, mais est racontée avec philanthropie, on sent le regard bienveillant de l’auteur sur l’histoire, les personnages. De plus, elle raconte les péripéties de ces personnages avec humour. Je me suis énormément attaché aux personnages, qui ont de vrais caractères et surtout, qui semblent crédibles dans leur manière de voir la vie. Néanmoins, l’auteur aborde des sujets sensibles et difficiles, comme la richesse et la pauvreté, mais surtout les rapports entre les deux ; la vie de famille et des mères célibataires (ou séparer du père de leur enfant) ; la maladie mentale et le traumatisme des enfants.

C’est un roman que j’ai adoré découvrir, bien qu’il ne soit pas vraiment original. La plume de l’auteur est toujours aussi appréciable et j’ai adoré la redécouvrir. Ce roman me pousse à découvrir d’autre pépite de l’auteure. C’est évidemment un livre que je conseille !